Parlons de livre de tous genres, mais aussi parfois de cinéma et de musique !
29 Janvier 2011
Genre : Science-fiction
Origine : américain
Réalisateur : Eric Bress, J. Mackye Gruber
Musique : Michael Suby
Date de sortie au cinéma : 10 mars 2004
Durée : 1h53
Rating : Interdit aux moins de 12 ans
Note : ♥♥♥
Casting :
*Ashton Kutcher dans le rôle d’Evan Treborn
*Amy Stuart dans le rôle de Kelly Miller
*Elden Henson dans le rôle de Lenny Kagan
*William Lee Scott dans le rôle de Tommy Miller
Résumé : Depuis petit, Evan souffre de pertes de conscience et de mémoire. Lorsque son premier amour se suicide après qu’il soit allé lui parler, il découvre en relisant ses journaux intimes qu’il peut se souvenir de ce qu’il s’est passé pendant ses pertes de mémoire et changer le passé, donc son futur.
Critique : Sincèrement, je ne sais pas trop quoi dire sur ce film. Je l’ai apprécié mais j’aurai aimé plus de doutes. Malgré la volonté évidente du scénario de nous embrouiller, il n’a pas réussi son pari et au final, tout est clair dans l’esprit du spectateur. Il ne reste aucune zone d’ombre. Pour un film de ce genre, c’est quand même un peu triste. Enfin ce n’est pas plus mal, je n’ai pas eu à beaucoup réfléchir. Quoique.
Sur l’histoire, il n’y a pas grand-chose à raconter. Ce sont des gamins qui n’ont pas de chance et font des bêtises plus ou moins graves. Jusque ce que l’une d’elle tourne mal, entraînant par la suite la chute des personnages. En réalité, l’intérêt principal de ce film réside dans son titre. L’effet papillon. A la base, il s’agit d’une théorie qui prétend que le battement d’aile d’un papillon peut déclencher une tempête plus loin. Bénébar a joliment chanté : Si le battement d’aile d’un papillon quelque part au Cambodge, déclenche sur un autre continent le plus violent des orages. Ici, le film montre comment un simple évènement, en l’occurrence une farce, peut causer des dégâts sur le long terme. Lorsqu’Evan se rend compte qu’il peut changer le passé, il fait en sorte de retourner à ce qu’il pense être le début de tout, un moment traumatisant de sa vie d’enfant, un moment traumatisant pour Kelly. Alors il fait en sorte que les choses changent. Mais du coup, sa vie aussi change du tout au tout. D’étudiant brillant en psychologie, Evan devient membre d’une confrérie, et de serveuse dans un bar miteux, Kelly devient une étudiante amoureuse d’Evan. De ce côté-là, tout va bien. Mais à cause d’un simple changement dans le cours du temps, le frère de Kelly est tué par Evan et celui-ci se retrouve en prison. Là-bas, il s’arrange encore pour changer le passé. Mais cette fois encore, il sauve quelqu’un et une autre personne est malheureuse. Et ainsi de suite. Jusqu’à ce qu’il trouve la solution. S’il ne vient pas au monde, rien de tout cela ne se produira.
L’explication des pertes de mémoire d’Evan est bien trouvée. En fait, il ne se rappelle plus parce que le Evan du futur est dans son corps à ce moment-là. Sauf que c’est un peu incohérent puisque ça signifierait que le futur est censé changer en même temps. Donc… Problème. Enfin bon. La fin m’a également beaucoup touchée. En arriver à se tuer avant même de naître, c’est quand même courageux si l’on peut dire. C’est altruiste en fait. Finalement, ce qui m’a plu dans ce film c’est simplement la réflexion qu’il entraîne. En fait, un simple geste peut avoir des conséquences gravissimes, sans pour autant que l’on s’en doute et surtout sans qu’on l’ait voulu. Une autre espèce de morale semble transparaître : il ne faut pas vivre dans le passé. Il vaut mieux rester dans le présent et ne pas remuer les blessures d’antan.
Finalement, ce film n’est ni bon ni mauvais. Il aurait pu être plus complet et aurait sans doute était mieux s’il ne donnait un éclairage sur tout. Néanmoins, il est appréciable et prenant. On ne se languit pas.