Parlons de livre de tous genres, mais aussi parfois de cinéma et de musique !
18 Octobre 2010
Genre : Action, drame
Origine : Corée du Sud, Hong-Kong
Réalisateur : Daniel Lee
Musique : Henry Lai
Date de sortie en au cinéma : 2003-2004
Durée : 1h43
Rating : Tout public
Note : ♥♥
Casting :
*Vanness Wu dans le rôle de Bond Cheung
*Andy On dans le rôle de Tank Wong
*Hyun-joo Kim dans le rôle de Mei Chung
Résumé : Bond est étudiant, passionné par la boxe. Dans l’espoir de participer à un prestigieux championnat, le Star Runner, il s’entraîne dur, et ce malgré la troublante présence de son professeur de coréen.
Critique : Mettons-nous bien d’accord, ce film n’a rien de folichon. Et le résumé ne donne pas franchement envie de le voir. Alors pourquoi donc me suis-je cassée la tête à le regarder ? Je n’ai qu’un mot à dire pour répondre à cette question : Vanness. Oui je suis faible. Pour ceux qui ne voient pas de qui je parle, il s’agit de celui qui a joué Meizuo dans Meteor Garden. Bon... Donc au final, que dire ? Et bien... le film tient sa promesse : des muscles saillants, des coups de poing et de l’amour. Que les mâles aimant la boxe se rassurent, ce n’est pas un film dans lequel la boxe sert de prétexte à l’amour (rien à voir donc avec One pound no fukuin). En fait, le thème du film est bien la boxe. L’histoire d’amour est présente, mais pas trop. Kim, la professeur, n’est pas là tout au long du film fort heureusement. Elle n’assiste pas aux entraînements par exemple, et comme ceux-ci occupent une bonne partie du film, elle n’a pas un rôle prédominant du coup. La différenciation entre l’aspect love et l’aspect combat est bien gérée. J’apprécie particulièrement la façon dont ces deux aspects se mêlent à la fin.
Organisons nos pensées. Pour ce qui est des jeux d’acteur, ils ne sont pas géniaux mais suffisent largement à satisfaire mon esprit critique, bien que Vanness soit capable de mieux.
Etrangement, j’ai aimé les scènes d’entraînement et de combat. Elles sont habilement filmées et introduites. Il n’y a pas de sang inutile, pas de violence inutile non plus. La boxe n’est du coup plus un monde de brute sans but autre que la victoire à tout prix. Elle devient un univers dans lequel « l’important, ce n’est pas de perdre ou de gagner, c’est la façon de le faire ». C’est une morale toute bête, mais elle manque très souvent dans les films de ce genre. Les plans des combats sont agréables à voir pour plusieurs raisons. D’abord, les combats sont chorégraphiés et ont un rythme donné par les différentes techniques de combat utilisées. Ensuite, des parallèles sont faits avec les entraînements des boxeurs, dans des fondus habiles malgré leur simplicité. Et enfin, il n’y a pas de victoire improbable. Et ça, franchement, c’est chouette ! Ca rend le film réaliste.
Pour ce qui est de l’histoire d’amour, et bien elle n’est pas particulièrement originale, mais au moins, elle est un peu compliquée et laisse un chouilla de suspens. L’actrice qui joue Kim (dont je n’ai malheureusement pas le nom) est crédible dans son rôle d’ingénue naïve. On apprécie le fait qu’elle s’efface au profit du véritable sujet du film : la boxe.
Pour ce qui est de la fin, je l’ai bien aimée. Elle laisse des ambigüités et nous oblige à nous faire notre propre opinion sur le sujet. Enfin... elle n’est pas non plus frustrante. Il suffit de regarder attentivement.
Enfin, on regrettera en revanche la musique, qui, comme dans la plupart des films HK, passe pour des airs d'ascenseur.
En bref : j’ai aimé regarder ce film, et pas seulement pour Vanness. Même s’il n’est pas fabuleux, il fait tout de même passer un bon moment.