13 Mars 2020
Auteur : Vincent Crouzet
Edition : Robert Laffont
Date de parution : 23 janvier 2020
Genre : Espionnage
Format : 432 pages
Prix : 21€ (broché)
Une femme et un homme, un soir, au Café Beaubourg. À les observer, on pourrait hâtivement conclure à une rupture amoureuse. Comme des amants, Vesper et Victor se fréquentent clandestinement depuis vingt-cinq ans. Elle dirigera dans quelques heures le service secret extérieur de la France, la DGSE. Il a longtemps été son meilleur agent sur les théâtres d’opérations en Afrique. Ce n’est plus le cas.
Ce soir d’automne, c’est leur dernière rencontre, le moment des adieux. Vesper doit annoncer à Victor qu’elle l’abandonne. Comment se séparer ainsi, quand on a parfois, ensemble, modifié le cours de l’histoire ? La passion d’un homme pour celle qui le manipule depuis toujours peut-elle être supérieure à la raison d’État ? Et si, entre eux, pesait un tout autre secret ?
Merci à Babelio et Robert Laffont pour cette lecture.
Il y a des livres auxquels on n’accroche pas. Vesper a malheureusement été de ceux-là. J’ai essayé de tout mon coeur de l’apprécier. En vain. Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas sûre de ce qui a fait que je n’ai pas aimé ce livre. Je ne peux que faire des suppositions.
Tout d’abord, je me dis que c’est peut-être le genre de l’espionnage qui ne me convient pas. Je n’ai jamais lu de romans dans ce genre, cependant j’ai toujours eu du mal avec les films d’espion. Je trouve généralement le rythme assez lent et l’histoire confuse, ce qui paraît logique tout de même compte tenu du genre. Dans Vesper, j’ai malheureusement ressenti la même chose. La structure de l’histoire m’a parue très confuse. Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à suivre et à tout comprendre.
Ensuite, j’ai clairement détesté le personnage principal, Victor. Il cumule à peu près tous les défauts que j’abhorre. Il est misogyne et est d’une noirceur et d’un cynisme qui m’incommodent. Partant de là, difficile de s’identifier, ou du moins de s’attacher à cet homme et de se préoccuper vraiment de son sort.
Enfin, et c’est peut-être là ce qui m’a le plus dérangée, je n’ai pas du tout accroché au style d’écriture. Il n’y a là aucun jugement de qualité. D’un point de vue objectif, je trouve même que ce style d’écriture est intéressant. Mon ressenti est tout à fait personnel. Je crois que le style de l’auteur, qui est assez déstructuré, a contribué à me perdre. J’ai eu beaucoup de mal à structurer l’histoire dans ma tête, et puisque je n’ai eu aucune empathie pour les personnages et qu’en plus je n’ai pas été emballée par le rythme de la narration, je n’ai pas été capable d’apprécier cette lecture.
J’en suis désolée car c’est quelque chose qui m’arrive vraiment très rarement. Je suis actuellement incapable de vraiment « noter » ce roman. Je ne le déconseille pas du tout, mais je ne peux pas le conseiller non plus puisque je suis incapable de dire s’il y a du bon ou du mauvais dans ce roman. Encore une fois, c’est très personnel, et je suis vraiment curieuse de savoir ce que les autres lecteurs en ont pensé. Quoi qu’il en soit, je suis tout de même contente d’avoir lu ce roman. C’était une expérience intéressante dans la mesure où j’ai dû réellement me questionner sur ma sensibilité et ce qui a bien pu m’empêcher de lire comme je le fais d’ordinaire.