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♫ Le petit monde de Léane B. ♫

Parlons de livre de tous genres, mais aussi parfois de cinéma et de musique !

[Fiche Film] Splice

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Genre : Science-fiction
Origine : Franco-canadien
Réalisateur : Vincenzo Natali
Musique : Cyrille Aufort
Date de sortie au cinéma : 30 juin 2010
Durée : 1h47
Rating : Tout public

 

Note :

 

Casting :
*Sarah Polley dans le rôle d’Elsa
*Adrien Brody dans le rôle de Clive
*Delphine Chaneac dans le rôle de Dren
*Brandon McGibbon dans le rôle de Gavin
 

Résumé : Un couple de chercheur en génétique réalise des expériences et crée de nouveaux spécimens dans le but de trouver une protéine médicale. Dans le secret le plus absolu, le couple crée une espèce contre-nature, hybride humain et animal.  
 

Critique : Il faut vraiment que je crée un autre système de notation, parce que je trouve qu’un cœur c’est déjà beaucoup. L’histoire et la bande-annonce étaient pourtant prometteuses. C’était une bonne idée somme toute, dans l’air du temps. Le clônage humain, les manipulations génétiques, c’est à la mode si l’on veut. Ainsi, ce film est tombé dans des travers assez insoupçonnables. Alors que l’idée de base était assez originale, le scénario vire rapidement au grotesque et au malsain. Ce film brille par son incroyable prévisibilité. C’est comme si les péripéties, par définition inattendues, étaient annoncées dès le départ. Finalement, cela a gâché tout le plaisir.
Donc… L’histoire, au départ, est assez bien. Des chercheurs qui arrivent à croiser différents génomes pour obtenir une nouvelle espèce et synthétiser une protéine à des fins thérapeutique, c’est une bonne idée. Et lorsqu’ils parviennent à créer un hybride humain, ça devient intéressant ! Enfin… jusqu’à la « naissance » de la créature. Là, ça devient du grand n’importe quoi. Le « fœtus » qui essaie de manger le bras de la chercheuse, c’est le début de la fin des haricots. Après ça, on en arrive à une créature relativement mignonne, enfin assez horrible de prime abord mais qui finalement s’avère être assez mignonne et attachante. Elle grandit très vite et ressemble, à quelques écarts prêts, à une fillette. Bon, on oublie qu’elle ne peut pas parler et qu’elle a une queue avec un dard acéré. Et un crâne qui devient de plus en plus rond. Ouais… C’est du n’importe quoi. Ils la gardent malgré les risques, faisant d’elle leur fille, c’est assez aberrant. Même lorsqu’on prend en considération que la donneuse humaine n’est autre que… la chercheuse ! Hé hé ! Pas possible ! Je l’avais vu venir dès le départ. Et pourtant, je ne suis pas adepte de ce genre de film. A partir de là, ça part en cacahuète. L’excitation de la découverte laisse place à un amour superficiel et la mère dévoile son côté psychopathe. Il semblerait que l’équipe du film ait voulu insérer une part de psychologie relative au rapport que la chercheuse entretenait avec sa mère et qu’elle entretient avec sa « fille ». Encore une fois, c’est raté. On a plutôt l’impression d’avoir affaire à une cinglée et à son mari qui ne lui dit jamais non.
Pour ce qui est des jeux des acteurs, c’est assez bon, si l’on peut dire compte tenu de la maigre qualité de ce film. Adrien Brody assure son rôle sans en faire plus, loin de ses prouesses habituelles. Sarah Polley surjoue quelque peu, probablement à cause des nombreuses faiblesses du scénario. Enfin, la meilleure actrice pour le coup est Delphine Chaneac, alias Dren, pour sa magnifique interprétation de l’hybride foireuse.
Enfin, j’ai trouvé certains passages de ce film profondément malsains. Pour moi ils auraient justifié une interdiction au moins de douze ans, mais je suis peut-être trop sensible à ce genre de choses. Je m’explique. Le chercheur se retrouve soudainement attiré par la créature (étant donné qu’elle a une partie de l’ADN de sa femme…). Et badaboum, il couche avec elle. C’est peut-être une forme de conservatisme de ma part, mais cela m’a profondément dégoûtée. Et pourtant, j’ai déjà vu des films contenant des scènes jugées par la plupart pire que celle-là. Autre scène, lorsque Dren devient un mâle (c’est magique ! Elle doit avoir de l’ADN d’escargot…), musclé et tout ce qui va avec, il veut coucher avec… sa mère ! Tadam ! Et il ne se gêne pas pour le faire, après bien entendu avoir prononcé ses premiers mots suite à un désespéré « qu’est-ce que tu veux ? » : « être en toi ». Pour une bestiole qui faisait juste des bruits façon fantôme de The grudge, c’est fort. Et donc, cette scène m’a tourné le cœur. Parce que c’est ce qu’on appelle un viol, et parce qu’en plus c’est avec un truc qui n’est pas humain. Pour moi c’est à la limite de la zoophilie. Et donc là on espère quand même qu’ils vont échapper au travers traditionnel… et ben non ! Le film se finit par le classique coup de la femme qui est enceinte ! Quelle originalité !
Pour conclure, je vous déconseille ce film d’une pauvreté affligeante. Le synopsis paraît prometteur, le scénario est vide, incohérent et surtout sans aucune surprise. Même pour Adrien Brody, qui est un acteur que j’apprécie particulièrement, ce film ne vaut pour moi pas le coup d’être vu.  

 

 

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